Dans le précédent article, j’ai abordé le thème de la fixation d’objectifs. Compte tenu de son importance, la détermination d’objectifs est un sujet passionnant et vaste sur lequel des milliers d’ouvrages ont été écrits. Personnellement, toutes les personnes à succès que j’ai eu à étudier ont insisté sur l’importance de se fixer des objectifs. Vu l’importance de ce sujet, notre organisation organise un atelier de deux jours sur la fixation d’objectifs. Pendant 8 sessions, les participants sont plongés dans une théorie avancée sur la façon dont les leaders pensent et sont mis au défi de fixer des objectifs qui sont DUMB, SMART, PURE, et CLEAR.
Nombreux sont ceux qui pensent, comme je l’ai fait à un moment donné de ma vie, qu’ils ont déjà des objectifs alors qu’ils n’ont que ce que je qualifierai de simples aspirations ou souhaits. L’activité de définition d’objectifs requiert une réflexion et une remise en question efficaces, deux notions que nos systèmes éducatifs nous enseignent rarement. Comme l’a dit Christian Simpson, « ce qui constitue la pensée d’un dirigeant est très différent de ce que le public considère. C’est plus qu’une activité mentale ; c’est un processus délibéré et ciblé qui permet d’extraire des solutions innovantes aux problèmes existants grâce à la créativité et à la conceptualisation. C’est un processus qui utilise des questions approfondies pour développer ce que l’on appelle la pensée critique ou socratique ».
Au moment où vous vous apprêtez à prendre conscience de vos objectifs de carrière et à travailler dur pour les atteindre, cet article vous sera d’une grande utilité.
Dans son livre « GOALS », Brian Tracy fait référence à une étude menée à l’université de Harvard entre 1979 et 1989 et publiée par McCormack dans « Ce Que l’On Ne Vous Apprend Pas à La Harvard Business School ». Dans cette étude, des étudiants en dernière année de Maîtrise en Administration des Affaires ont été interrogés pour savoir (1) s’ils avaient des objectifs clairs pour leur avenir, (2) si ces objectifs étaient écrits, et (3) s’ils avaient développé un plan pour les atteindre.
Sur l’ensemble des étudiants interrogés, seuls 3 % avaient des objectifs clairs par écrit et un plan pour les atteindre. 13% avaient des objectifs vagues mais non écrits, et les 84% restants n’avaient pas d’objectifs clairs. Dix ans plus tard, en 1989, des entretiens similaires ont été menés auprès des membres de la même classe interrogés en 1979, et des résultats impressionnants ont été découverts. Les étudiants qui avaient des objectifs écrits (13%) ont gagné en moyenne deux fois plus d’argent que ceux qui n’avaient pas d’objectifs (84%). Mais encore, de façon très impressionnante, les résultats ont démontré que les étudiants qui avaient des objectifs clairs et écrits lorsqu’ils quittaient l’université (3%) gagnaient en moyenne 10 fois plus d’argent que l’ensemble des autres étudiants (97%).
D’une certaine façon, le salaire combiné de 97 % des étudiants était en moyenne 10 fois inférieur à celui d’un seul ancien étudiant de la catégorie des 3 %. L’unique différence entre ces groupes réside dans la clarté des objectifs qu’ils se sont fixés au début de leur vie professionnelle.
Bien sûr, nous ne pouvons pas ignorer que la phase d’action qui suit la définition des objectifs est également une phase critique. La leçon à retenir est que « penser sans agir est inutile, mais agir sans planifier (ce qui implique de penser) est un désastre ». Un véritable leader est orienté vers les objectifs. Il comprend qu’il est essentiel de disposer d’une carte et d’un plan de navigation pour progresser dans les bois. S’il peut être accompagné d’un guide touristique (mentor ou coach), la visite sera encore pleine de moments mémorables.
En supposant que vous ayez bien défini vos objectifs, quelle serait la prochaine étape ?
Si vous posez cette question à plusieurs personnes, elles vous diront qu’il faut rapidement passer à l’action pour traduire ces objectifs en résultats. Rien à redire à cela ! Mais je suis d’avis que le processus de réflexion doit se poursuivre. N’oubliez pas qu’un leader est un penseur !
Une autre question essentielle à considérer (les autres sont abordées dans notre atelier) serait la suivante : » Quel type de personne dois-je devenir pour atteindre les objectifs que je me suis fixés ? « .
Cette question peut tout changer car ce n’est pas ce que l’on gagne qui compte le plus, mais ce que l’on devient qui est plus qu’important. Nelson Mandela a été récompensé pour sa lutte contre l’apartheid. Il est ensuite devenu président de la République d’Afrique du Sud, une position dans laquelle il a obtenu de nombreux avantages. Nelson Mandela est surtout devenu un monument du mouvement non violent et un modèle de leadership dans le monde entier. Je crois que Nelson Mandela a compris que pour atteindre un tel niveau, il devait d’abord devenir un homme de caractère, ce que cette question vous permet de révéler.
En posant la question de savoir qui vous devez devenir pour atteindre vos objectifs, vous obtiendrez une idée précise que vous pourrez garder à l’esprit (nous pensons en termes d’images). Par ailleurs, cela vous évitera d’être aveuglé par les résultats et vous amènera à surveiller votre caractère afin de ne pas faire de compromis pour obtenir les résultats souhaités. Selon certaines sources, on a proposé à Mandela de le libérer de prison en échange de l’abandon de son combat, mais il a décliné l’offre. L’attitude de Nelson Mandela est typique d’un leader qui veille à son caractère dans la réalisation de ses objectifs.
Si vous ne savez pas qui vous voulez devenir, vous risquez de vous imprégner de toutes sortes de sauces, pourvu que vous atteigniez vos objectifs. Il est difficile d’atteindre des objectifs audacieux sans se transformer, car nous sommes les catalyseurs du changement que nous recherchons. Jim Rohn l’a bien dit : « Pour que les choses changent pour vous, il faut que les choses vous changent ».
On ne peut pas s’attendre à des résultats différents tout en restant la même personne. La transformation de soi doit suivre le processus.
Albert Einstein appelait le contraire de la folie, « faire les mêmes choses, agir de la même manière tout en s’attendant à des résultats différents ». Pour Einstein, « nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec le raisonnement qui les a créés ». La concrétisation d’objectifs ambitieux doit toujours s’accompagner d’une transformation personnelle, mais nombreux sont ceux qui ignorent cette vérité. C’est ce qu’a remarqué le psychologue James Allen : « Les gens sont soucieux d’améliorer leur situation, mais moins préoccupés par leur amélioration ; ils restent donc limités. Le Dr Napoléon Hill soutient Allen lorsqu’il conclut : « Personne ne peut jouir d’un succès permanent s’il n’a pas commencé à chercher dans son miroir les causes réelles de ses erreurs ».
Les objectifs sont primordiaux, mais dans la liste de vos rêves doivent figurer des objectifs liés à votre développement personnel en tant que leader, la personne par laquelle le changement arrivera. Votre caractère, avant tout, est plus important que votre succès. « Le talent est un don de Dieu, mais le caractère est un choix que vous devez faire », a déclaré John C. Maxwell. Pour John, « votre succès s’arrête là où votre caractère s’arrête. Vous ne pourrez certainement jamais dépasser les limites de votre caractère ».
La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul dans ce processus. L’équipe d’AFRIQUE PROSPERE est impatiente de vous aider à développer un caractère fort qui motivera les employeurs à vous embaucher. Si vous ne faites pas partie de notre communauté, prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour un entretien gratuit de 30 minutes afin de relancer votre recherche d’emploi.